Ecouter quelques titres extraits de l'EP à paraître "Louve"
M. L'INCONNU
(Lou Lussier / Lou Lussier)
Vous M. l'Inconnu, et dont rien je ne sais, mais qui m'êtes beaucoup
Une muse impromptue, une boîte à secrets, un ami un peu flou
Je vous devais le vers, je vous devais la prose, je vous devais la rime
S'ils ne sont de Prévert, c’est, du moins je suppose, une marque d'estime
Vous M. l'Inconnu, dans les tourments fugaces de mes nuits monochromes
Quand la terre s'est tu et que le soir fait place à de sombres fantômes
Une ombre bienveillante vient apaiser mon doute et assurer mes mots
Cette voix caressante, c'est la vôtre entre toutes, et je m'en fais l'écho…
Pour un inconnu qui, j'aimerais, ne le soit plus
Pour un inconnu, qui par hasard m'est tombé dessus
Vous M. l'Inconnu, quand le monde me tient un langage de sibylle
Que tout parait confus, que je perds mon latin, que je suis malhabile
Que rien ne coïncide, que je passe mes nerfs sur la tour de Babel
Lors vous êtes limpide et mes phrases vous sont claires et me poussent des ailes…
Pour un inconnu qui, j'aimerais, ne le soit plus
Pour un inconnu, qui par hasard m'est tombé dessus
Vous M. l'Inconnu, à l'heure où tout se vend, mais où rien ne se donne
Une heure si rompue qu'elle en vieillit le temps, mais qui toujours sonne
Beau comme une main forte , comme un Homme de Kipling, comme un fou admirable
Vous ouvrez votre porte, vous mettez le smoking, et vous dressez la table…
Pour une inconnue qui aimerait ne l'être plus
Pour un inconnu qui, heureux hasard, lui est tombé dessus
Vous M. l'Inconnu, et dont rien je ne sais, mais qui m'êtes beaucoup...
Chant / Guitare sub : Louve
Guitare : Wesley Walther
Batterie : Felix Drago
(Lou Lussier / Lou Lussier)
Vous M. l'Inconnu, et dont rien je ne sais, mais qui m'êtes beaucoup
Une muse impromptue, une boîte à secrets, un ami un peu flou
Je vous devais le vers, je vous devais la prose, je vous devais la rime
S'ils ne sont de Prévert, c’est, du moins je suppose, une marque d'estime
Vous M. l'Inconnu, dans les tourments fugaces de mes nuits monochromes
Quand la terre s'est tu et que le soir fait place à de sombres fantômes
Une ombre bienveillante vient apaiser mon doute et assurer mes mots
Cette voix caressante, c'est la vôtre entre toutes, et je m'en fais l'écho…
Pour un inconnu qui, j'aimerais, ne le soit plus
Pour un inconnu, qui par hasard m'est tombé dessus
Vous M. l'Inconnu, quand le monde me tient un langage de sibylle
Que tout parait confus, que je perds mon latin, que je suis malhabile
Que rien ne coïncide, que je passe mes nerfs sur la tour de Babel
Lors vous êtes limpide et mes phrases vous sont claires et me poussent des ailes…
Pour un inconnu qui, j'aimerais, ne le soit plus
Pour un inconnu, qui par hasard m'est tombé dessus
Vous M. l'Inconnu, à l'heure où tout se vend, mais où rien ne se donne
Une heure si rompue qu'elle en vieillit le temps, mais qui toujours sonne
Beau comme une main forte , comme un Homme de Kipling, comme un fou admirable
Vous ouvrez votre porte, vous mettez le smoking, et vous dressez la table…
Pour une inconnue qui aimerait ne l'être plus
Pour un inconnu qui, heureux hasard, lui est tombé dessus
Vous M. l'Inconnu, et dont rien je ne sais, mais qui m'êtes beaucoup...
Chant / Guitare sub : Louve
Guitare : Wesley Walther
Batterie : Felix Drago
NOS DÉSIRS FONT DÉSORDRE
(Lou Lussier / Lou Lussier)
Allez courage, un pied devant l’autre
Evitant les sermons, les sinistres apôtres
Les brodeuses de normes
Les couseurs d’uniformes
Qui ne sont pas les nôtres
Nous ne sommes pas acerbes
On plie tels des roseaux comme le dit le proverbe
Mais sans jamais céder
C’est d’ailleurs le secret
De la mauvaise herbe
Comme un cri
Comme un ordre
Un besoin qui jaillit
Une envie qui déborde
À pleine vie
On veut mordre
Et tant pis
Si nos désirs font désordre
Entre muse et muselière
Mieux vaut se planter plutôt que se taire
On n’est pas de Panurge
On emmerde les démiurges
Les bergers et bergères
Comme un cri
Comme un ordre
Un besoin qui jaillit
Une envie qui déborde
À pleine vie
On veut mordre
Et tant pis
Si nos désirs font désordre
Tout vient à point à qui sait le prendre
Laissant le temps d’en perdre à ceux qui veulent attendre
On joue de nos chaînes
Tant que le sang dans nos veines
N’a pas un goût de cendre
Comme un cri
Comme un ordre
Un besoin qui jaillit
Une envie qui déborde
À pleine vie
On veut mordre
Et tant pis
Si nos désirs font désordre
Chant / Guitare sub : Louve
Guitare : Wesley Walther
Batterie : Felix Drago
(Lou Lussier / Lou Lussier)
Allez courage, un pied devant l’autre
Evitant les sermons, les sinistres apôtres
Les brodeuses de normes
Les couseurs d’uniformes
Qui ne sont pas les nôtres
Nous ne sommes pas acerbes
On plie tels des roseaux comme le dit le proverbe
Mais sans jamais céder
C’est d’ailleurs le secret
De la mauvaise herbe
Comme un cri
Comme un ordre
Un besoin qui jaillit
Une envie qui déborde
À pleine vie
On veut mordre
Et tant pis
Si nos désirs font désordre
Entre muse et muselière
Mieux vaut se planter plutôt que se taire
On n’est pas de Panurge
On emmerde les démiurges
Les bergers et bergères
Comme un cri
Comme un ordre
Un besoin qui jaillit
Une envie qui déborde
À pleine vie
On veut mordre
Et tant pis
Si nos désirs font désordre
Tout vient à point à qui sait le prendre
Laissant le temps d’en perdre à ceux qui veulent attendre
On joue de nos chaînes
Tant que le sang dans nos veines
N’a pas un goût de cendre
Comme un cri
Comme un ordre
Un besoin qui jaillit
Une envie qui déborde
À pleine vie
On veut mordre
Et tant pis
Si nos désirs font désordre
Chant / Guitare sub : Louve
Guitare : Wesley Walther
Batterie : Felix Drago
SENS INIQUE
(Lou Lussier / Lou Lussier)
Une seule vie avant la chute
Et à chaque minute
T’entends sonner le glas
Tu te demandes si tu as le choix
Et quelles sont tes options
Pousser le voisin du rocher
Pour un job de Sisyphe
Y’en a même qui postulent
Pour gérer les cellules :
Les saboteurs d’esquifs
Les kapos d’infortune
Tu peux t’acheter un destin
Ça ne mange pas de mie
Mais du pain bien rassis
On t’a dit qu’on arrêtait pas le progrès
Financé à crédit
Y’a les marchands de sacrifices
Prêcheurs d’incertitudes
Les vendeurs de supplices
Qui voudraient te faire croire
Qu’en baisant leurs grimoires
Tu boiras au calice... Plus tard
Ceux qui se branlent dans un drapeau
Et qui regardent de haut
Tout ce qui ne tient pas dans leur notice
Perdus dans le chaos
Des frontières qui glissent
Comme des lapins hagards
Les yeux pris dans les phares d’artifices
Une seule chance
Un seul coup
Une seule danse
Et c’est tout
Mais “vivre“ ne semble plus être qu’une idée
Un frisson dans les blés
La forêt qui dégaine
Le désert au palier
Tu sens monter la haine
Tu demandes pas mieux que de t’en donner la peine
Tant de craintes
Une seule peur
Tant d’étreintes
Un seul coeur
Sur un seul haut-parleur
Pour marquer ton empreinte
Et tu cherches l’erreur
Tu veux trouver la feinte
T’as pas payé l’entrée
Tu cherches la sortie
Mais j’entends quelqu’un qui crie
Et je crois bien que c’est...moi
Générations sous X
Faites pour être du bétail
C’est la loi du marché
Elle fait pas dans le détail
Jusqu’à bruler la paille
Qu’on nous donne à brouter
Monopoly de cinglés sur une table bancale
Joueurs au silence d’or
Au sens propre, et c’est sale
Tristes sires, vieilles sangsues cannibales
Et pour les autres ? Triste sort
Mais ce n’est pas l’argent
Qui fait d’un homme un porc
Ceux qui croient que Circé
Vise toujours les plus forts
Se trompent de procès
En chaque pauvre il y a un riche qui s’ignore
Tu peux te demander
De quel bois tu es fait
Le peu que tu as
Tu l’as pris à quelqu’un d’autre
Ça s’appelle les vases communicants
Et tu t’endors moins confortablement
Lorsque tu penses à ça
T’as pas à chercher très loin
Pour trouver plus affamé que toi
De là à te contenter de ce que t’as pas...
Mais reparlons des porcs
De ces quelques prélats
Culs confits dans l’assiette
Qui continuent de bâfrer à s’en péter l’estomac
Qui continuent de bâfrer à s’en péter l’estomac !
Pas gênés de truster le banquet
De toute une planète
Gouvernements factices, danseurs d’opérette
Au mieux froncent vaguement d’un sourcil délicat Petits chiens qui aboient
Tout en quémandant leurs miettes
Oui les vaines paroles
Mais Anne, ma soeur Anne, où est la pratique ? Bouches tordues, bouches folles
Orchestre bien rodé à donner la réplique
À ceux qui recouvrent nos jardins de poubelles Escortés par la braillante chorale des cyniques
Et toi, écrasé d’impuissance
Mais qui lutte quand même
Et qui rêves d’une bretelle
Qui sortirait le monde de cette voie à sens inique
Chant / Guitare sub : Louve
Guitare : Wesley Walther
Batterie / Samples : Felix Drago
Choeurs : Félix Drago, Wesley Walther, Rémi Le Pennec, Raoul Le Pennec, Thierry James
(Lou Lussier / Lou Lussier)
Une seule vie avant la chute
Et à chaque minute
T’entends sonner le glas
Tu te demandes si tu as le choix
Et quelles sont tes options
Pousser le voisin du rocher
Pour un job de Sisyphe
Y’en a même qui postulent
Pour gérer les cellules :
Les saboteurs d’esquifs
Les kapos d’infortune
Tu peux t’acheter un destin
Ça ne mange pas de mie
Mais du pain bien rassis
On t’a dit qu’on arrêtait pas le progrès
Financé à crédit
Y’a les marchands de sacrifices
Prêcheurs d’incertitudes
Les vendeurs de supplices
Qui voudraient te faire croire
Qu’en baisant leurs grimoires
Tu boiras au calice... Plus tard
Ceux qui se branlent dans un drapeau
Et qui regardent de haut
Tout ce qui ne tient pas dans leur notice
Perdus dans le chaos
Des frontières qui glissent
Comme des lapins hagards
Les yeux pris dans les phares d’artifices
Une seule chance
Un seul coup
Une seule danse
Et c’est tout
Mais “vivre“ ne semble plus être qu’une idée
Un frisson dans les blés
La forêt qui dégaine
Le désert au palier
Tu sens monter la haine
Tu demandes pas mieux que de t’en donner la peine
Tant de craintes
Une seule peur
Tant d’étreintes
Un seul coeur
Sur un seul haut-parleur
Pour marquer ton empreinte
Et tu cherches l’erreur
Tu veux trouver la feinte
T’as pas payé l’entrée
Tu cherches la sortie
Mais j’entends quelqu’un qui crie
Et je crois bien que c’est...moi
Générations sous X
Faites pour être du bétail
C’est la loi du marché
Elle fait pas dans le détail
Jusqu’à bruler la paille
Qu’on nous donne à brouter
Monopoly de cinglés sur une table bancale
Joueurs au silence d’or
Au sens propre, et c’est sale
Tristes sires, vieilles sangsues cannibales
Et pour les autres ? Triste sort
Mais ce n’est pas l’argent
Qui fait d’un homme un porc
Ceux qui croient que Circé
Vise toujours les plus forts
Se trompent de procès
En chaque pauvre il y a un riche qui s’ignore
Tu peux te demander
De quel bois tu es fait
Le peu que tu as
Tu l’as pris à quelqu’un d’autre
Ça s’appelle les vases communicants
Et tu t’endors moins confortablement
Lorsque tu penses à ça
T’as pas à chercher très loin
Pour trouver plus affamé que toi
De là à te contenter de ce que t’as pas...
Mais reparlons des porcs
De ces quelques prélats
Culs confits dans l’assiette
Qui continuent de bâfrer à s’en péter l’estomac
Qui continuent de bâfrer à s’en péter l’estomac !
Pas gênés de truster le banquet
De toute une planète
Gouvernements factices, danseurs d’opérette
Au mieux froncent vaguement d’un sourcil délicat Petits chiens qui aboient
Tout en quémandant leurs miettes
Oui les vaines paroles
Mais Anne, ma soeur Anne, où est la pratique ? Bouches tordues, bouches folles
Orchestre bien rodé à donner la réplique
À ceux qui recouvrent nos jardins de poubelles Escortés par la braillante chorale des cyniques
Et toi, écrasé d’impuissance
Mais qui lutte quand même
Et qui rêves d’une bretelle
Qui sortirait le monde de cette voie à sens inique
Chant / Guitare sub : Louve
Guitare : Wesley Walther
Batterie / Samples : Felix Drago
Choeurs : Félix Drago, Wesley Walther, Rémi Le Pennec, Raoul Le Pennec, Thierry James